Fig.04 - Ecritures - Extraits des textes dit par Shadman Mahmoud-Shwana, le 15 février 2007 |
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A L’étage selon AKO, peintre; Ni maison, ni une galerie d'aujourd'hui, ni les deux, c'est comme la maison de l'artiste, dont j'ai oublié le nom, lorsque c'étais sa maison et qu'aujourd'hui c’est un musée, comme le musicien d’Autriche, j'ai oublié le nom, disons la maison de Mozart, je me rappelle, la maison de Salzbourg, ou comme la maison de Durer. Ces deux maison étaient habitées par l'esprit des artistes, et aujourd'hui, elles sont des musées. Ces lieux inspirent les visiteurs, leurs oeuvres sont présentes pour toujours à tous les visiteurs d'aujourd'hui et de demain... à toi, cher ami compteur des mots, raconteurs des histoires, à décrire ce que je souhaite dessiné comme tableaux, par tes mots. Ce qui distingue beauté de maison/musée de chez Monsieur Fleury des autres est que sa maison est à la fois maison et à la fois un musée, car si on pense, par exemple à la maison de Mozart, on imagine Mozart, mais on ne le voit pas en chair et en os, mais chez Monsieur Fleury, on voit ses oeuvres et on le voit lui-même aussi en face, qui réagit et intégrait avec vous, à présent, avec vos mots et ses mots. C'est l'absence et la présence qui se recoupent au même temps...
Anecdote des couleurs de AKO à New York: Lorsque le Kurdistan était sous double embargo, l'un des Nations Unies l'autre de Sadame, il était coupé de toutes sortes de communication et de ressources économique au monde. Pendant l’hiver de 1993, les organisations humanitaires de l'ONU ont voulu faire face au froid qui menacais les populations vivant dans les tentes dans les montages et les villages qui étaient entrain de se reconstruire. Une bonne partie des arbres était coupée, l'an dernier pour chauffer les maisons. Cette année, il n’y avait plus des arbres à couper, ainsi le Kerozène était le seul espoir de rechauffement mais le manque de kerozène était important. L'ONU s'est vu en face de la pression du froid, mais elle n'avait pas prévu un tel programme de la distribution de Kerozine. Suite au mort des enfants dans le froid, l'ONU a recu des demandes de programme de « winterazation ». Des experts sont venu de New York pour écrire les rapports sur la situation. Ils ont visité les villages et les gens vivants dans le froid. Ils ont aussi visité une exposition faite par les Artiste kurde. Elle s'appellais ( Le froid et la famine ). Un des tableau de AKO était d'un enfant vivant la famine et le froid. Il a été acheté par le fonctionnaire de l'ONU et été ajouté aux rapports official pour etre envoyé à New York et présenté aux donnateurs. Quelques temps plus tard, le Kurdistant a recu une délégation de l'ONU de New York en nous informatn que les fonctionnaires dans les tours de New York ont senti le froid et la famine vécus par les enfants. Ainsi, un buget a été décidé pour instaurer un programme de « Winterization », programme imprévu qui a bel et bien eu lieu. Ce
n'est que des années plus tard que j'ai raconté cette
ancechdotte à Ako, c'était en exile.
Un truc comme pré-texte: Medames et Messieurs, Je
ne vous demande pas de m'écouter attentivement ni de retenir
les mots que je vais prononcer. Par contre, je vous invite tout simplement
d'observer les lèvres d'une bouche-cousue ou d'une bouche-bée
qui se met à parler les mots libres. Votre témoigniage
de ces instants me suffiras. Une chose est sur, si vous n'étiez
pas là ce soir, j'aurais pas pu avoir cette précieuse
occasion. Si vous n'étaiez pas là ce soir, je ne serais
pas venu, non plus. En deux mots, si vos regards ne sont pas présents,
une bouche-cousue n'arrive pas à se découdre. Je vous
remercie de votre présence et témoigniage. Introduction Il m'arrive souvent de fouiller mon sac Et d'y passer un temps fous A la recherche de quoi écrire! A la fatigue, je me rends En me demandant toujours A quoi bon chercher un crayon En crevant mon petit crâne? Si tout est déjà écrit! Mais si vous m'entendez comme un poète, quand-même Je me le suis permis suite à mes excuses éternelles au-près des maîtres de pensées Absents et/ou présents! J'ai volé, non seulement des mots des livres mais des lèvres aussi.... Ainsi, dans mon sac, je trouve toutes sortes de bouts de papiers Des billets de trains Des cafés longuement bus Et quelques cartes d'identités Des papiers tout noircis Comme mon coeur par la tristesse Plus de place pour d'autres mots! Y a-t-il un avant et un après De tous ces voyages De tous ces bistrots De toutes ces noms?
Le monde est paradoxal
Une
bouche bée, une bouche
cousue qui parle! « Il ne faut pas avoir peur de l'amour » a dit le pape Il ne faut pas avoir peur du paradoxe, dirais-je et j'ajouterais même: Il faudrait se rendre compte de l'amour paradoxe! « Va vite, mais essaie de pas y arriver » me dit elle Une bouche bée qui parle, Une
bouche bée dans le
silence Combien y'a-t-il des mots dans un soupir Se demande Niroda. L'autre soir, tu n'es pas venue Moi non plus La
gare vivait le silence dont il rêve depuis des années Ce soir, non plus, tu ne viens peut-être pas Tant pis pour nous les deux Tant mieux pour la gare! En revenant chez moi J'ai
vécu l'enfer du
paradis perdu de l'amour! Ce soir, je souhaite vivre le paradis du re-tour! * * * Par analogie nostalgique Je
me suis trouvé devant
ses yeux Par la nostalgie analogique Je me suis trouvé dans ses yeux Lors
d'une soirée assez
hasardeuse On s'est posé mille et une questions Malgré l'harmonie retrouvée On s'est dit: À bientôt, peut-être! * * *
Remerciement à M.
Fleury et M. Metraux: ´ En Irak, j'ai entendu pendant des années, presque toute
ma vie, des mots et des phrases qui me donnaient des maux de tête
qui me gelaient et figeaient le coeur. Je
vous remercie de votre nouvelle comme quoi un coeur peut se dégeler,
et de votre soutien lorsque ma bouche bée s'est mise à parler
sans m'écrouler ª * * * Je tiens debout par quelque os Et quelques bouts Chacune est une perle Venant
de loin ou de près Un fil rouge invisible mais sensible les relie Comme mes os qui relient mon corps! * * * Si vous demandez à un oiseau de vous expliquer comment s'envoler Il s'envole! * * * Quand on vieilli, On prend une mauvaise habitude: on se répète constamment les histoires déjà racontées Chez les poètes, c'est un peu pareil Mais on se répète délibérément: Les histoires d'amour et de jeunesse De peur d'ennuyer ses interlocuteurs, Le
poète, invente pour
toujours, d'autres mots et d'autres tourneurs Quand j'étais petit et pour appréhender mes maths Je comptais combien de fois au totale ma grande mère m'a raconté la même histoire Plus combien de fois, les jours suivants Depuis, Je ne suis pas devenu un prof de math Mais
peut-être un poète Je m'amuse à raconter ses histoires De ses chants interminables pour sa vache De sa voix aux rythmes des canards Elle a laissé ses empreintes sur ma version Mais, si je me répète, et que cela ne vous ennuie pas, pourquoi pas... C'est juste pour se rappeler le temps infernal d'écoute à la grande mère! Lu au théâtre 2.21. 2007 * * * Les flocons tombent en dansant silencieusement dans l'espace La
flamme qui monte comme un serpent dans mon ‚me! * * * Un
Esprit d'Etat non résolu m'amène
dans un Etat d'Esprit permanent conflictuel! * * *
L'amour et le deuil (dédié à mes amis-collègues de l'association d'Appartenances) À travers une nouvelle fenêtre Je vois un immense sapin Réel comme le vert Vert
comme le réel. Et je me dis: Ah! mon lac (le Léman, en l’occurrence) Que tu es petit Par
rapport à la mer
des larmes dans les yeux ‘! Les montagnes ( les Alpes, en l'occurrence ) Que vous Íêtiez les faibles Par rapport au travail qui se passe dans le deuil Ah! mon aujourd'hui Que tu es riche Par rapport à toute l'histoire de mon passé Et pauvre Devant demain... Ecrit
pendant ma première année en Suisse lorsque j'apprenais
le Français. Sans bagde: Ce soir, sans bagde Mon envie s'envole avec l'écalt des ailes des canards Est ma visite, l'esprit de Hallâj. Sur les hauts sommets Je chante pour mon coeur Sans peur ni tremblement Je laisse la bouche du monde aux mystères Je me plonge dans les profondeurs des Océans plein d'incertidutes Pour que les nuages se dégagent Et les « bruits reviennent dans les rivières brulées 1»
Collage et peinture, Ako Ahmad * Les cerf-volants, dédié à Shadman (Avec quel indice peut-on avoir l'indice de la connaissance de ce qui est écrit sur la pleine de ce front?) Un enfant avec une sagesse particulière Tout a commencé lorsqu'il y été transféré d'une école à l'autre, d'une ville à l'autre. Les raisons de son transfère étaient l'affaire des grands. Dans sa nouvelle ville, les maisons étaient en triangles, un mur se penchait pour tenir l'autre, ils étaient, en fait, en tissus épais. Sa nouvelle école était aussi en forme de traiangle mais une triangle un peu plus plus grande qu'un maison. Les maîtres, lorsqu'ils enseigniaient, devaient se pencher dans les ronds dans les classes. Lui, il n'aimais pas son école ni ses leçons et sa classe de la musique, non plus. Il n'avais jamais pris son cahier sur lui car il voulais lui-même se rappeller de ses propres belles chançons de son ancienne école avec ses amis. Un jour, sur son chemin de la rentrée à sa maison traingulaire, il a déchiré son cahier et n'en as gardé que ses papiers avec lesquels il a construit un cerf.volant. Mais pour le faire s'envoler, il avait besoin d'un long file puisqu'il voulais que son cerf-volant s'envole jusqu'aux étoiles. Ainsi, enfin, il pouvais envoyer sa lettre aux étoiles... Arrivant chez lui triangulaire, il a vu que les murs de sa maison se tenait par terre avec les grosses cordes. Il a eu l'idée de dénouer d'une d'elles pour en fabriquer sa file. Aussi tôt pensée, aussi tôt une autre partie de son jeux s'est mise à jeux. Ainsi, il a obtenu un millieurs des petites files. Il les a reliés pour en obtenir un qu'il y enroulé sur une boite de conserve qu'il a trouvé à coté de la tente. Maintent que le long file était prét, il a pu envoyé son cerf-volant dans le ciel sur le vent qui devenait de plus en plus petit. Il a constaté que chaque noeud de son file ressemblait à une marche d'escalier assez fragile pour que lui-même puisse l'utiliser comme il le souhaitait. C'est pourquoi, il a ouvert son sac plastique pour sortir un cahier et a coupé quelques pages virges avec lesquels il a fait des petit ronds sur lesquels il a écrit ses lettres à étre envoyer aux étoiles au lieu de monter les escalier lui-même. Il a enfilé chaque rond sur le file, il percait les murs avec son nez pour ensuite percer le noir avec ses regard chaque noeud retenaient ainsi un rond, chaque rond un mot aux étoiles. Au file de jeux, le cerf-volant montait et le soir tombait. C'était, ainsi, l'heure de rentrer dans son triangle. La nuit, à travers la porte de sa tente, il a observé le ciel et a vu plein des étoiles, petites et grandes. Il a essayé de les compter pour se rassurer qu'il a envoyé assez de lettres. Il voyait que le ciel était pelin des ronds en couleurs et plein de cerf-volants et a vu d'autres cerf-volants aussi. Dans cette nuit remplie d'observations, il pouvais facilement entendre les chansons des insectes. Il repensait à ses mots écrits sur les ronds en regardant la seine de la nuit où ses mots se mélangeaient dans l'espace et que tout a été orchestré par les chansons des insectes, dans le silence. Ses yeux fatigués s'ouvraient et se refermaient, brillants dans le noir par son sourire, il dormait en écoutant les chansons des étoiles.... Des années se sont déroulées, il se rappel bien du déroulement de la scène mais ne se rappel pas des mots de ses chansons... il les cherche depuis, encore ...jusque ce soir, avec vous cher-e-s ami-e-s de coeurs! Quel indice faut-il pour lire les mots écrit?
Les couleurs de AKO Je connais Ako depuis l'age de 6 ans. Ainsi, si je parle de ses couleurs, je vais m'aventurer d'etre le plus subjectif possible. En fait, on a essayé de m'apprendre d'etre le plus objectif possible dans la vie pour que je puisse mieux comprendre les choses. Ce
soir, après ces lecons, j'ai l'impression que c'est autant
difficile d'etre sujectif qu'être objectif. Recommencement A
Sur les collieres arc-en-ciel de l'enfance Se
balancent dans ma mémoire 2. Recommencement B A travers les fenêtres colorées d'un voyage Les formes fusionnent avec la lumière de l'horison!
3. Le printemps de Praghe
Ako, mon seule interprète, me raconte l'amour, les couleurs, l'odeur du ciel des feuilles et des murs, à Praghe Je vomie et je pleure mes angoises Il m'interprète, de l'Allemand en Kurde, les posèsies d'une poète Chèc croisée dans le train, vers Praghe Il me raconte ces sens qui meurent dans certains mots Ses mots qui n'existent pas, qui ne se disent pas Me raconte les couleurs des sources de printemps Me dessine les couleurs de printemps Il ne l'intitule pas avec mes mots, mais avec un autre: Les couleurs cachées de ma ville natale Il m'amène dans les couleurs non-exprimées par Goran, le poète kurde qui dit: «Quoi que je fasse, je n'arrive pas à mettre dans les cadres de mes poèsies Ce qui m’extase l'imaginaire! Pourquoi les vas-et-viens de mon intérieur Sont-ils si loin des mots sur ma langue? J'aurais souhaité dévoiler le monde Qui est plus beaux que la poèsie mais qui pleure pour la poèsie! Pour que la signfication du mystère des Océans paraissent Lorsque le souffle doux le touche discrétement..... » Quoi que je fasse, quoi que je fasse! Est devenu la chanson d'un film kurde nommé « La Vie » Un film où le comédien, Pishko, est un faux Charlie Chaplin, le menteur aimé! Il raconte ses voyages à Prague dans les camps du pays Ako et moi, petits, avons cru aux pays de nos rèves! Ca va pas comme ca « La vie », est devenu une expression de la rue, depuis ce film Depuis ce jour, j'ai décidé de quitter mon lieu de naissance Pour aller vivre dans mon pays de rève! Ou les couleurs de AKO se promènent, toute en liberté, dans les rues Les lustres, dans le café à Prague, reflétant leurs lumières sur les épaules du serveur Ressemblant à Qala, le jeune fous serveur au café du pays de naissance, dans le pays d'exil! Les pays révé par le comédien menteur dans le film de la vie Dans la ville de Chari (mot kurde signife la ville, mais veut dire aussi Charlie) Pichko, le Chalie Chaplen des pays des menteurs Ako m'as rappellé l'expression : Ca va pas comme ca, la vie, mon ami! Dans le film, au pays de naissance, La Vie est le prénom d'une fille A Praghe, pays des couleurs retrouvées, La vie est le prénom de l'amour ! Ici, je confon la vie et l'amour, je pleure et je ne me remets plus. Ne pars pas! Mon coeur me dit, je te verrais plus, m'a dit ma mère et la chanson du pays de naissance Si je commence à pleurer ton départ, je n'arrive plus à me consoler! Je pars.... A la recherche de mon pays! Dans mon pays de naissance, j'ai chanté des éloges des lukums blancs et de sésames noires En vendant les desserts aux enfants dans les rues En prendnat des photos, en noire et blancs, de mes cleints S'ils m'achetais des douceurs Je chantais des douceurs aux enfants Je les chatent toujours En regardant les douceurs colorées au pays d'exile! Je jouais avec les enfants En dévoilant un de mes secrets à un ami Comme quoi je m'enerve si on me prénomme « Rich .. » Les enfants courrait derier moi pour acheter Je faisais semblant d'être en colère les permettant de se moqauer de moi A condition qu'ils achète et pose pour les photos Ces enfants porteurs des jouets des armes fabriquées en bois Les enfants en noir et blanc! Dans
mon caméra caché sous
le plateau des douceurs! Les
kurdes, à l'epoque
de Saddam, Excepté leurs films en noir et blans Car ce sont leurs films préférés... S'ils devaient regarder en couleurs, Il collait une photo en couleurs de Saddam sur l'écran Il étaingaint la télé et dormais Pour ne pas dépenser l'électricité! Les kurdes ne sont pas un film Ni un foulard ni des paires de chausses traditionnelles Ils protègent leurs enfants peureux de la respiration moutardé! Dans la sur-vie, toutes les fleurs deviennent noires, les cieux plein de fumée, Ils renvoient le temps des odeurs et des couleurs Au printemps révé du pays d'exile! Ils
méditent, en perçant les cieux noirs, à la
recherche, sans peur, des étoiles colorées! 4. Les goût du baisé Les gouttes des nuages embrassent les pages des murs Ecrivant les histoires que nous préparons à nous raconter demain! Les couleurs de la musique ou les bulles colorés de mon enfance Le matin, Premier lieu de travail Le matin, Premier lieu de travail: L'enfant irakien est les bulles du savon dans un cabinet de pédiatre à Yverdon. Ils jouent ensemble. L'enfant est entrain de guérir de ses cicatrices intérieures en courant parmis les jouettes du cabinet et en suivant et sautant vers les bulles soufflées par son médecin. Sa mère s'addresse à l'intérprète en disant qu'elle est entrain de se faire guérir, en voyant cette scène, de ce qu'elle a subit comme non-soin par ses pédiatres irakiens, lorsqu'elle était petite. Elle a été mal-traitée par ses pédiatre car elle était fille d'un traitre, d'un tué. L'enfant joue avec son pédiatre, sa mama guérie, l'interprète témoinge. Les bulles partout dans le cabinet. Il y a les couleurs de la musique partout. L'intérprète perde sa neutralité, Il regarde les yeux de la mère Auxquelles reflètent les bulles de savons Le soir, Un deuxième lieu de travaille, chez les avocats: Assise à la réception, Elle attendait le pédiatre Elle demande, au lieu de bonjour, l'interprète: Crois-tu en Dieu, Monsieur? Elle espérait, dans ses yeux, une réponse, n'importe laquelle Pourquoi, m'avez-vous posé cette question, Madame? Si vous permettez ma question. Puisque s'il existe, il est généreux, dit-on Mais la généroristé existe, au-dela du Dieu, peut-être aussi! Elle lui demande: Crois-tu Envisite chez des amis: De ses yeux de lumière quand il es né Si un interprète peut prétendre qu'il n'es plus Kurde Il perd son boulot! Comme un prof qui ne sait plus ngeinié Comme un medecin qui ne peu plus guérir Comme un traitre des traitres Comme un ouvrier en retard, tous les matins S'il est neutre de sa langue, il ne peux plus en parler Il doit tout simplement être par rapport à ses souffrances Nul par autre! La nuit, sans la télé ni ses couleurs Penser aux couleurs de mon enfance En regardant les cerf-volants Cherchant des mots Des témoins Aux couleurs des jours et couleurs des nuits Les couleurs dans les bulles de sa soupe de l'enfance Les couleurs dans les bulles de son jeux d'enfance Les couleurs dans les bulles de son 5. Sans titre ou sans addresse Un voyage dans la ville Vers
les cieux blancs de l'intérieur 6. La quiètude Les sans-bruits de l'étonnement Les
pleines couleurs de la sérerinté 9. La danse de la liberté dit par une bouche-décousue! Est-il la fête, ou c'est l'enfer ? Les maisons suspendues Sur les colines, des couleurs partout Comment est-ce possible? Comment ne l'est-il pas? de vivre... Lorsqu'on ne trouve pas un déstinataire à ses mots! Chaque matin, en regardant le miroir, Je vois dans mes yeux des champs à perte de vue, des cimitières, je m'y promène Dans une mémoire qui dépasse toute ma vie! Je ne le supporte plus, je l'avoue: je suis un traitre, un grand! Mes yeux plongent dans les larmes du silence. Des sans-bruits. Je meurs d'envie de vivre. Ce n'est qu'aujourd'hui que je sens les blessures des balles des sciècles sur mon âme Guérire soi, c'est guérire un peuple C'est rendre tout un peuple en traitres... c'est la honte collective! Je me promène en portant des champs de cimitière à l'intérieur Essayant d'éteindre les bruits des sans-bruits! (les bavardages intérieure,expression volée) Je
m'exile de moi-même! L'arbre Sacré, dédié à Monsieur Fleury Je crains qu'une nuit, lors d'un rendez-vous amoureux, de laisser mes yeux à ma belle et bien-aimée, espérant la protéger, Pour celle à qui j'écris et je tisse les terrains des poèsies avec mes ciles (chanson Kurde) Elle prend des risques, en se promenant sans rien, Ni un Dua'a, ni de l'oeil de Fatima ni la boite de Coran! (Chanson Kurde) Je me demande où se trouvent-t-elles les racines sacrées d'un tel arbre, sinon, dans les mots du vent, des racines voyageuses, en changement permenant, comme les couleurs vivantes et brillant de nos drapeaux personnels! Les
nouveau noms retrouvés sur les identités....
de l'exile!
o Trois LA en arabe,
Trois LA en arabe, lamalfala en kurde, dédié à Shadman. Trois artistes. Shadman, le coeur dans le vent, les paroles. Bijar, l'incarnation des mots, l'intelligence ou l'ingénerie sprituel. Ako, les émotions et couleurs de l'âme. A propos de LA arabe, Halaj dit: « Un LA signifie ne, pas ou néant. C'est le pemier mot qu' un musulman prononce lors de son témoigniage de sa profession de foie. LA illaha illa al-alla Wa ashhadu anna Muhammad un Rassul al-alla!» L'image d'un LA, comme calligraphié par Bijar, est une incarnation de plusieurs triangles d'une ingénerie précise. Bijar dessine trois LA qui s'entrelacent. Un LA signifie, si on interprète l'appellation kurde de cette lettre, une double négations. Je dirais que le tableau de trois lamalfala est, d'un coté chacun double négation, de l'autre d'un traigle, incarnant les rois 3 traignles et 6 fois négation. Le mot négation en arabe peut aussi dire, l'exile. Il es possible également de prendre les bouts des lettres pour en découvrir chaque fois des formes traigulaires ressemblant à des flèches ou des têtes de clous qui pourrait nous ramener aux écrits Babyloniens. Fala, en kurde, signifie juifs. o lamalfala en kurde, dédiés à Shadman. Trois artistes. Shadman, le coeur dans le vent, les paroles. Bijar, l'incarnation des mots, l'intelligence ou l'ingénierie sprituelle. Ako, les émotions et couleurs de l'âme. À propos de LA Arabe, Halaj dit: ´ Le L arabe et A arabe, LA signifiant ..., pas ou nul est le premier mot prononcé par un musulman lors de sa profession de foie: * LA illaha illa al-alla
L'image d'un LA, comme calligraphiée par Bijar, est une incarnation de plusieurs triangles d'une ingénierie précise. Bijar dessine trois LA qui s'entrelacent. Un LA signifie, si on interprète l'appellation kurde de cette lettre, une double négations. Je
dirais que le tableau de trois lamalfala est, d'un coté chacun
double négation, de l'autre d'un traigle, incarnant les rois
3 triangles et 6 fois négation. Le mot négation (Nafi)
en arabe peut aussi dire, l'exile. Il est possible également
de prendre les bouts des lettres pour en découvrir chaque fois
des formes triangulaires ressemblant à des flèches ou
des têtes de clous qui pourrait nous ramener aux écrits
Babyloniens. Fala, en kurde, signifie juif. 1. J'ai vu mon Seingeur avec l'oeil du coeur, Hallaj J'ai vu mon Seignieur avec l'oeil du coeur, et Lui dit: ´ Qui es-Tu ?. Il me dit: ´ Toi ? Mais, pour Toi, le ´ Où ?, n'as plus de lieu, le Oû ? n'est plus, quand il s'agit de Toi! Et il n'y a pas pour l'imagination d'image venant de Toi, qui lui permette d'approcher où Tu es! Puisque Tu es Celui qui embrasse tout lieu, jusqu'au delà du lieu, où donc es-Tu, Toi? Diwan d'Al-Hallaj, traduit par L. Massignon, Journal Asiatique, Janvier-Mars
1931, page p.46. 2. Oh! Insoucieux, Halaj O insoucieux, ignorants de mon cas, allez-vous comprendre qui je suis que j'expose? Diwan d'Al-Hallaj, traduit par L. Massignon, Journal Asiatique, Janvier-Mars
1931, page p.94 Traduction de Shadman Mahmoud-Shwana: ‘ L'insoucieux et l'ignorant me concernant Tu
as, à présent, compris ma vérité et
ma déclaration 3. Je pleure ma peine, Hallaj Je pleure ma peine, sevré de ma patrie, par obéissance, et mes ennemis me facilitent les lamantations. M'approchais-je, que ma crainte m'éloigne, et je tremble d'un désir qui tient à fond mes entrailles. Que ferai-je, avec cet Amant dont je suis épris, mon Seingeur! Ma
maladie a lassé mes médecins. On me dit: Guéris-t'en par Lui: Mais je dis: se guérit-ton d'un mal par ce mal ? Diwan d'Al-Hallaj, traduit par L. Massignon, Journal Asiatique, Janvier-Mars 1931, page p.14 4. O! tout de mon tout, Hallaj O tout de mon tout, mais le tout d'un tout est un Ènigme, c'est le tout de ton tout que j'obscurcis en voulant l'exprimer! Traduction de Shadman Mahmoud-Shwana: « Le tout de mon et le tout de tout est vêtis Et le tout de Ton tout est habité dans mon sens. Diwan d'Al-Hallaj, traduit par L. Massignon, Journal Asiatique, Janvier-Mars
1931, page p.12 Je T'ai écrit, sans T'écrire, Hallaj, Dédié à Monsieur Fleury, Je T'ai écrit, sans T'écrire, à Toi, car j'ai écrit à mon Esprit, sans rédiger de lettre Parce que, l'Esprit (divin), rien ne peut Le séparer d'avec ceux qui L'aiment, comme le fait la conclusion qui clôt la missive. Aussi
toute lettre émanant de toi ramène ainsi, vers
toi, sans renvoi d'aucune rÈponse, sa réponse 5. Il n'y a plus d'intermédiare entre Toi et moi, Hallaj (DÈsormais,) il n'y a plus, entre moi et Dieu, d'explication (intérmédiare), ni de démonstration, ni miracle, pour me convaincre Voici l'explication transfigurante des feux divins flambant ( en moi ), chatoyant comme une perle irrécusable! La preuve est à Lui, de Lui, vers Lui, en Lui, le Témoin mÍme du Réel dans une rÈvÈlation se formulant La
preuve est à Lui, de Lui et pour Lui; en vérité,
c'est Lui que nous avons trouvé, comme une science de sa démonstration. o A force de rester, Janda En été 2004, j'ai été enmené par
Grégoire au vernissage du deuxième livre de Jean-Daniel
Biolaz Omnibus pour Èmounaz, Grégoire m'avait déjà offert
en 2001, lorsqu'on s'est vu pour un rendez-vous, comme cadeau d'anniversaire
dont j'ai pas appris l'habitude de fêter, le premier livre de
Janda: Jusqu'à la moelle. Pour
le vernissage, je n'avais rien sur moi. Ainsi, J'ai proposé à Grègoire
d'apporter une petite calligraphie de la traduction en Kurde des trois
lignes suivantes: A force de rester à quai Je crains de perdre le
goût du voyage
o J'ai vu mon Seingeur avec l'oeil du coeur, Hallâj J'ai vu mon Seignieur avec l'oeil du coeur, et Lui dit: « Qui es-Tu ». Il me dit: « Toi » Mais, pour Toi, le « où », n'as plus de lieu, le « où » n'est plus, quand il s'agit de Toi! Et il n'y a pas pour l'imagination d'image venant de Toi, qui lui permette d'approcher où Tu es! Puisque Tu es Celui qui embrasse tout lieu, jusqu'au delà du lieu, où donc es-Tu, Toi? Diwân d'Al-Hallâj, page 46, Texte traduit par L. Massignon, Journal Asiatique, Janvier-Mars 1931.
o Oh! Insoucieux Halaj S'il est vrai que les traduteurs sont des traitres, je me permet de dire que je suis le moins traitre possible dans ma traduction de ces quelqeus linges. Avant le vernissage, Grégoire a scannée la traduction calligraphiée et l’a imprimé sur des cartes en couleurs de tailles différentes. Lors du vernissage, les plus grandes étaient suspendues dans les arbres et sur les murs de chez Janda, les petites étaient singiées par Janda et Grégoire a pris la parole en évoquant une relation triangulaire. Janda devant, Grégoire en face, et moi dans, la foule. Dans son deuxième livre, Janda m'a dédié des mots, des passage et des poésies. J'en site un passage de page .... Samedi, le .... 2002, Grégoire nous a parlé de Shadman...... Pour remércier Janda, j'ai demandé Bijar Arbilly d'écrire les trois lignes de la traduction. Une callighie mineutusement précise. La mienne était, me semble-t-il, plus proche du tremblement des mains de Janda. La posteur des mots était comme une ligne des hirondelles qui hésitent, pris par le vent, de rester sur les lignes de l'écriture. Le pré-face du livre commence par les mots de Grégoire: De quoi tu me parle? De l'incertude? Ca vous va bien! ( voir l'introduction du deuxième livre préfacé par Grégoire ) Je vous ai racoté l'histoire comme une expérience d'un relation triangulaire entre Janda, Grégoire et moi-même qui aboutit à un autre « entre », de l'exposition présente entre Bijar , Ako et moi-même. A
cela s'ajoute, les soutiens de Grégoire, lors de ma réduction
de mes mots propos des tableaux d'Ako, il y deux ans lorsque Grégoire
me poussais à poser mes mots alors que je lui répondais:
ce n'est pas encore le moment. o Echo de la poésie de Janda
De peur de la solitude, Je crains de mourir gelé ou enflammé ! ( Ecrit en Irak en 1993 ) * * * o Dans le Jardin d'exil (Lu au théâtre 2.21 à Lausanne, 2006) Dans un jardin d'exile Je vois un enfant tomber ´ Il va pleurer: je me dit en pensant. Il se re-lève en riant au ciel J'arrête de penser, étonné! * * * o Agenda (Lu au théâtre 2.21 à Lausanne, 2006 Mon agenda est plein; Mes moi(s), mes jours, mes minutes à venir Voir mon avenir! A tel point que: Mes pas s'entre-croisent, lors d'une promenade Mes pensée s'enremèlent, lors d'une pensée Si je n'ai pas l'agenda! Mais il m'arrive, parfois, de le perdre Je me demande donc: Est-il possible que « sa perte « était inscrit dans un agenda?! * * * Je n'ai pas de guide pour repérer leurs traces Excepté le souffle parfumé Emanant de leurs amour ! * * * o Comparaison (Lu au théâtre 2.21 à Lausanne, 2006 La vie, au pays natal, se passe en trois phases: D'abord, on apprend Ensuite, on apprend à vivre Enfin, on apprend à vivre avec ! La
vie, en exil, se passe en trois phases aussi, mais cette fois à l'inverse Au pays natal, la vie n'est pas choisie En exile, on le fait tous les jours On choisi entre: Naître ou Connaitre Naître en exile, c'est mourire un peu2 N'y pas être, c'est mourir! En exile, on vit les vagues de l'incertitudes à chaque instant devant maintenant On faisant avec sans et loin du pays! On se plonge, au-près des merveilles, dans la mer, dans la paix! * * * o Re-tour (Lu au théâtre 2.21 à Lausanne, 2006) On a convenu de se voir pour boire un verre... On s'est vu On l'a remu On s'est ému On l'a bu On a fait le tour On a fait le re-retour On a refait le tour On a refait le retour On a parlé de tout, mÍme de rien Sauf
de l'objectif prévu! o 9. Que je devienne! (Lu au théâtre 2.21 à Lausanne, 2006) Que je deviens un sufi3 au bord des OcÈans A chanter4 l'histoire de ma vie d'exil au vent Rendre mes nuit en jours jusqu'aux aubes5 Que
je verse mes angoises6 des milliers d'annÈes 10. Je jure par la vérité... Car
les créateurs sont serves de leurs penchants, et la vérité,
sur Dieu, quand on Le trouve, c'est ( qu'Il est ) saint. Car les créateurs sont les serviteurs des consigniations Et la vérité (le coeur ), est saint dans la réalisation. * * * ( Ou : Je jure ( car le Et en arabe peut signier je jure ) Je jure à a vérité que le sait est dans la réalisation ) Traduction de Shadman: Note
de traducteur: La lettre de W en arabe peut signifier ET et peut
etre le W de Jurer. Difficile donc de vraiment comprendre, me semble-t-il
de décider la traduction si la deuxième phrase est un
ajout ou c'est un juré. Par contre, on pourrait imagnier et
et juré au même temps... o Je suis sans paraplui Les troupeaux des goûtes des pluies De ces cieux peureux et brûlés Vient me demander un refuge7 Cette nuit, J'ai bouclé ma langue avec plusieurs cadnats Ne frappez donc pas ma porte Je ne dis plus mes poésies8 * * * MÍme si la lanterne s'éteint Le
coeur ne s'éteinge
pas9 Amen! Cette nuit, en exile J'allume, avec le vieux briquet de mon grand père La lanterne de Mawlawi. Un briquet cassé qui ne s'allume pas Mais qui jete les étoiles Dans les tenèbres Je
vois le sourire de mes ancêtres! Notes 1Traduction de M. Abdel Hafiz Ben Mohamed Machim, Libraire Al Gundi, Le Caire, 1970. 2 Idée volée d'un poête Français ou Vaudois dont j'ignore le nom ( partir, c'est mourir un peu! ) 3´ Que je devienne un suffit ! expression du poête-ami Kurde Muhammad Omar Othman, Dans l'exil, 1984, Suleimaniyah, Irak. 4Le mot chanter en Kurde (béjan ), signifie dire, faire passer par le passoire ( Je ne trouve plus le mot en français). Le sens de la phrase peut changer si on choisi la deuxième signification. Ainsi, il devient, celui qui fait passer les grains (de blé), de ses mots, traverser le vent pour que ce dernier enléve ceux qui ne sont pas voulu et ceux qui sont voulu peuvent être récoltés. Bijan peut signfier le passoir si le « a » est pronocer discrétement. 5Le mot Aube en Kurde (zard ou zarda), singnifie la couleur jaune, le levé de soleil, le sourire 6Le mot angoises en Kurde (Zooxaoo) est un mot composés de zoo (rapide) et xaoo (lent). Il signfie à la fois angoisse, tristesse, douleurs psychiques, en colère, vomissions. 7 Poête Kurde ( Nawzad Rafa'at ), Erbil, Irak, 1982 8Idem 9Mawlawi, Poète classique et mystique Kurde, XIX siècle Je pleure mes angoises antérieures, Halaj Oh! mon tout de tout alors que tout est confondu, Halaj Je T'ai écrit sans T'écrire, Dédié à Monsieur Fleury, Halaj Il n'y a plus d'intérmédiare entre Toi et moi, Halaj A force de rester à quais Je crains de perdre le goût du voyage, Jean-Daniel Biolaz ( Janda ) De peur de la solitude, A force de la solitude Je crains de mourir gelé ou enflammé ! (Réponse de Shadman à Janda) Dans un jardin d'exile Je
vois un enfant « tomber » « Il va pleurer »: je me dit en pensant. Il se re-lève en riant au ciel J'arrête de penser, étonné! Que je deviens un sufit au bord des Océans A chanter mon exil Rendre mes nuit en jours jusqu'aux aubes Et verser mes angoises des milliers d'années (Shadman)
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