Pour commencer, si vous voulez une vision globale, on a ici une petite vidéo qui explique bien toute la création autour de la série B.R.I.C.O. Club, elle est posée par son réalisateur, Pascal DAVID On y aborde toutes les personnes qui travaillent sur l'animé. À partir du concept de série, scénaristes avec directeur d'écriture, Créateur designer, création des décors (ici en maquette), les accessoires, les effets spéciaux, les storyboarder, l'animation, le rôle du réalisateur (et on n'oublie pas le producteur et les vendeurs du programme).

 

 

Les étapes clé

Travailler sur le concept. Se baser sur un roman, une bande-dessinée, un jeu vidéo. Repenser l'histoire dans l'idée d'en faire un film ou une série (la pré-production, le travail d'écriture). On va créer un script.

 

Avoir un visuel, avec le character designer. Le début de la création graphique. Si l'oeuvre provient de quelque chose de déjà posé visuellement, c'est plutôt l'auteur qui fera référence, sinon, il peut y avoir plusieurs personnes qui vont imaginer comment vont être l'apparence des personnages, des environnement et autres. Quand le visuel est posé, on crée des model sheets, repères avec illustrations face, profil, trois-quart et dos, comparaison de taille, ... Ici une petite recherche de ce mot sur Google image vous donne un bonne idée de la chose.

 

Le storyboard. L'idée est de se repérer en créant un visuel qui va montrer comment on pense les scènes de l'animé. Cela va permettre aux personnes qui travaillent sur le film d'avoir un outil de référence. Ici, ce que cela donne en visuel. Puis ci-dessous, un exemple sur Tarzan, on nous montre la séquence d'ouverture avec le storyboard en même temps que le film. Posté par cookedart, sur Youtube.

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Le storyboard est une vision d'ensemble de l'animé, pour travailler plus sur des scènes, on peut utiliser le layout de référence. Ici on a déjà une idée de comment va réellement se dérouler la scène. L'animateur va y poser le cadrage, les personnages au début et en fin de plan, ... et des assistants animateurs pourront effectuer ensuite les dessins intermédiaires. Il faut aussi prendre en compte le temps, le timing, avec une feuille d'exposition qui va permettre de gérer le temps, le nombre d'images de chaque plan.

 

Autour de l'animation. Animatique. Pencil test. Différentes façon de voir le début du travail des animateurs. Vous voyez ci-dessous la version stroryboard, qui est suivie d'une version Pencil Test du même passage de Bernard et Bianca. Mis sur internet par Adam Rosette.

 

 

Le line-test est l'ultime étape qui permet de découvrir l'animation du personnage. Ci-dessous, un travail sur Blanche-Neige, plus centré sur les dessins, on nous montre même des parties finalisée en line-test, mais qui n'ont jamais été intégrées au dessin animé.

Passer des croquis au trait final. Avec un bon exemple sur Titeuf le film, d'un travail d'assistant en animation, Laurent Rossi, qui retravaille les rouths (croquis) pour leur donner un effet d'encrage fini (avant c'était une mise au net qui se faisait sur des feuilles transparentes, des cellulos (ici une présentation intéressante de ce support).

Il y a une évolution dans les techniques utilisées, les cellulos disparaissent. C'est beaucoup plus rapide de travailler sur ordinateur que de peindre des centaines d'images qui constitueront un animé.

 

Le son. Avec le travail sur les voix, qui sont un élément que l'on pose souvent au début de la production, en utilisant le line test, mais lorsqu'il y a par exemple une traduction, cela se fait aussi par-dessus l'animé déjà fini. Il y a aussi les bruitages ou la musique.

Pascal DAVID a créé un making off, autour de sa série Capitain Biceps, 1er partie, (la voix des comédiens, beaucoup de place autour de la musique). 2eme partie, (toujours musique, avec un rap, puis de nouveau les voix avec un directeur artistique qui va proposer des comédiens). 3eme partie, (les comédiens et leurs voix).

Une émission japonaise autour du travail des voix dans ce dessin animé (la version Kai). C'est sous-titré français... et si vous en voulez encore, uniquement en japonais, ici.

 

Pour ceux que cela intéresse, un entretien avec deux doubleurs, Brigitte Lecordier et Batrick Borg, dans Geekement Correct, ils parlent de leur travail. Et ici, Mme Lecordier parle du personnage de San Gokû qu'elle interprète.

Le site DisneyPixar propose ici, une bonne présentation du doublage chez Disney. - Le site Frames présente l'exemple d'une semaine de travail pour Kath Soucie, une doubleuse américaine, ici.

 

 

De la bande dessinée au dessin animé. Un making off expliqué aux enfants sur Cédric (les auteurs avec la bande dessinée, la "bible", avec personnages et décors. Le storyboard. Les images clés et le mouvement. Les couleurs. Compositing, montage, les voix, ...). Posté par les éditions Dupuis, sur Dailymotion.

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Performance capture. Les dessins animés évoluent, avec les images de synthèse, et surtout la capture d'interprétation, les films d'animation vont aller encore chercher les mouvements directement chez des acteurs. Si l'idée n'est pas révolutionnaire, les animateurs ont toujours demandé à des personnes à servir de modèle, y compris en filmant des acteurs pour mieux décomposer les mouvements, les nouvelles technologies permettent de poser des senseurs, de capter le mouvement par informatique. Ici, le making off du film de Tintin, proposé par IT'S ARt Magazine.